Ce
Parc procure la sensation excitante de pénétrer
dans la forêt vierge qui recouvrait autrefois la
région. Il s'étend sur une superficie de 3000 hectares.
L'accès au Parc est très facile. Une route goudronnée
conduit jusqu'à la rivière du Banco. On y trouve
un petit Zoo qui contient quelques singes mélancoliques.
Aux abords de la route, on peut visiter les champs
de maniocs, de cacaoyers et de caféiers. L'activité
humaine n'est pas très éloignée de la forêt: des
groupes de femmes portant d'un village à l'autre
de lourdes charges; des fanicos lavent leur linge
dans la rivière où des enfants se baignaient, etc.
Le développement agricole
puis urbain en périphérie de la forêt a eu comme
conséquence la disparition progressive et irréversible
d'un certain nombre d'espèces dans le parc. Un
inventaire approfondi du patrimoine faunique apparaît
indispensable pour définir le statut des espèces,
pour les mammifères et les oiseaux qui demeurent
encore mal connus, mais aussi pour les autres
groupes: reptiles, batraciens, insectes, éléments
indéniables de la richesse du Banco.
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